Quand les jeunes designers réinventent le monde à Factory

Quand le design cesse d’être un objet et devient vibration, Factory devient son laboratoire. À l’occasion de Paris Design Week, ce lieu s’impose comme l’épicentre de l’avant-garde, là où la matière se fait langage, là où le geste créatif devient souffle. Factory n’est pas une simple vitrine : c’est un terrain d’expérimentation, un espace où les nouvelles générations imaginent, osent et donnent forme à l’inattendu. Chaque pièce exposée y devient une parcelle de futur, une proposition pour penser autrement le monde que nous habitons.

Au 116 rue de Turenne, la Galerie Joseph se transforme en scène vibrante. On y retrouve les jeunes diplômés de l’école Camondo, révélés grâce à une collaboration inédite avec Monoprix. Blanche Mijonnet, Léo Achard et Stanislas Dieupart y présentent des objets qui réinventent le quotidien, en conjuguant simplicité, élégance et poésie. Ces créations, empreintes de fraîcheur, invitent à redécouvrir l’ordinaire comme une expérience sensible, à la fois intime et universelle. Chaque pièce raconte une histoire discrète, celle d’une génération qui cherche à concilier beauté et usage, imagination et nécessité.

Dans ce même lieu, le visiteur découvre également la nouvelle collection Arceo Flow du Studio Joachim-Morineau. Conçues entre la France et les Pays-Bas, ces lampes sculpturales explorent la fluidité et le mouvement. Leurs lignes thermoformées en plexiglas, renfermant un néon LED à 360°, tracent dans l’espace une lumière qui semble dessinée à main levée. Entre installation artistique et objet fonctionnel, Arceo Flow interroge la place de la lumière dans l’architecture contemporaine et propose une expérience à la fois poétique et vibrante. La lumière y devient langage, trace et respiration, ouvrant de nouvelles perspectives sur la manière d’habiter l’espace.

Mais l’énergie de Factory ne se limite pas au 116. À quelques pas, au 84 rue de Turenne, un nouvel espace prolonge le souffle créatif. L’Atelier Stokowski y présente ses pièces en verre soufflé, véritables sculptures translucides capturant le souffle et la mémoire du geste. Chaque création est un fragment de lumière figé, un éclat fragile qui garde en lui l’empreinte du feu. À leurs côtés, le Jardin des métiers d’Art et du Design (JAD) fait résonner une approche collective et engagée, repoussant les frontières du design pour le relier à des enjeux sociaux et politiques. Factory devient ainsi une constellation de lieux, chacun porteur d’une vision singulière, chacun offrant un fragment de l’avant-garde.

En définitive, Paris Design Week Factory se révèle comme une traversée plus que comme une exposition. On n’y vient pas seulement pour contempler, mais pour respirer, ressentir, questionner. Dans le souffle fragile du verre, dans la lumière fluide d’Arceo Flow, dans la délicatesse des objets Camondo ou la puissance collective du JAD, se dessine déjà une société en devenir. Factory rappelle que le design n’est jamais figé : il est mouvement, vibration, langage du futur. Et dans le cœur battant de Paris, entre tradition et avant-garde, il offre à chacun un aperçu du monde de demain, encore fragile, mais déjà intensément vivant.

maison-objet.com

galeriejoseph.com

atelierstokowski.com

studiojoachimmorineau.com

le-jad.fr

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