JAKE CLARK REND HOMMAGE À LA CITÉ DES ANGES

Jusqu’au 29 juin 2024, la galerie Albertz Benda à Los Angeles dévoile le travail de l’artiste Jake Clark. Pour l’occasion, l’Australien basé à New York braque les projecteurs sur la ville californienne, à travers une collection de pièces en céramique étonnantes.

© Jake Clark: Carolwood, May 16 – June 29, 2024.
Courtesy of the artists and albertz benda, Los Angeles. Photo: Julian Calero

Né à Melbourne, Jake Clark est céramiste, peintre et sculpteur. À travers ses créations, il se plaît à explorer notre relation à la culture et à l’iconographie contemporaines. Il emprunte aussi bien à Keith Haring et à David Hockney qu’aux céramiques funéraires de la Grèce antique, ou encore à l’iconographie des supermarchés et autres publicités. Des inspirations interprétées à l’envi dans son art qui célèbre sans retenue et avec beaucoup d’enthousiasme la pop culture. Et quand il est question de pop culture, il n’y a pas plus emblématique que la cité des Anges, véritable antre de l’entertainment mondial.

Invité par l’antenne californienne de la galerie Albertz Benda, c’est tout naturellement que l’artiste a souhaité rendre hommage à Los Angeles, mais à sa manière. Cet hommage prend ainsi la forme d’une série de sculptures en céramique excentriques, pensées et façonnées pour faire écho à la diversité esthétique de la vie domestique, mais aussi hôtelière, made in L.A. On remarquera notamment ces imposantes potiches, des vasques pour oiseaux, de grandes jardinières aux dessins naïfs, évoquant des lieux emblématiques de la ville comme le Hollywood Sign, le Hollywood Roosevelt Hotel, l’Hotel Bel-Air, le Chateau Marmont ou encore le Hollywood Walk of Fame. Des édifices légendaires, tout aussi célèbres que l’Oscar, la fameuse statuette dorée qui ornemente çà et là les oeuvres de l’artiste australien.

Toujours dans le même esprit, une série de sculptures miniatures travaillées à la main, aux couleurs vives, voire criardes, viennent évoquer d’autres symboles californiens, comme le court de tennis ou encore la piscine et ses innombrables bouées, assortie de quelques palmiers ou cyprès et de transats, véritable trinité locale. Des bibelots qui font également office de cendriers pop.

Ces paysages en modèle réduit ont évidemment été pensés pour imiter les jardins à tendance glamour des maisons hollywoodiennes. Chaque pièce en céramique devient ainsi un tableau miniature, mettant en valeur les objets qui représentent l’essence du style de vie local. Souvent considérés comme luxueux, les piscines privées et les courts de tennis sont omniprésents dans ces quartiers et constituent des éléments architecturaux typiques par excellence. À travers ces pièces fantaisistes, Clark crée une représentation intime mais pleine d’humour de la cité des Anges.

Pour la première fois depuis l’ouverture de l’antenne Albertz Benda à West Hollywood, et pour la première fois depuis l’existence de la galerie, un artiste a conçu une exposition exclusivement pour les espaces extérieurs, investissant le cadre unique du site de Los Angeles, avec son jardin, sa piscine et sa terrasse.

Une exposition qui éveille chez le visiteur un sentiment de nostalgie pour l’époque révolue du vieil Hollywood, tout en soulignant l’attrait durable exercé par les éléments iconiques ainsi que par l’histoire de Los Angeles elle-même, qui ne cessera jamais de fasciner le monde.

« JAKE CLARK : CAROLWOOD » ALBERTZ BENDA LOS ANGELES
8260 MARMONT LN, LOS ANGELES (ÉTATS-UNIS)
JUSQU’AU 29 JUIN 2024
ALBERTZBENDA.COM

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