Abraham Wapler à l’Hôtel Balzac : La lumière des ombres

Il avance à pas mesurés, comme s’il n’avait rien à prouver. Le regard est franc, le geste contenu. Dans l’éditorial noir et blanc signé François Berthier, Abraham Wapler impose une présence sans effort, une grâce discrète. Il ne joue pas. Il est là. Entièrement.

Vêtu de créations Dior et de bijoux Fred, il incarne une élégance moderne, dépouillée, jamais appuyée. Dans les salons feutrés de l’Hôtel Balzac, mêlant minimalisme japonais, bois sombres et tapis crème, sa silhouette devient le point d’équilibre du décor. L’hôtel, récemment redessiné par Festen Architecture, cultive une forme de calme intérieur. Ici, aucune esbroufe, juste l’essentiel : une lumière tamisée, le murmure d’un lieu qui semble hors du temps. Révélé au grand public dans La Venue de l’avenir de Cédric Klapisch et Santiago Amigorena, présenté hors compétition au Festival de Cannes 2025, Abraham Wapler y interprète Seb, jeune homme en quête d’héritage et de sens. Ici, dans cet établissement emblématique, on le retrouve dans une autre interprétation plus méditative : celle d’un homme suspendu, entre mémoire et mouvement. À quelques pas du cadre de la prise de vue se cache un spa japonais aux lignes épurées, prolongement naturel du silence de l’image. Bains profonds, bois clair, lumière filtrée : tout invite à l’introspection, comme un écho visuel à l’économie de gestes de l’acteur. 

Abraham Wapler n’a pas besoin de surjouer l’élégance. Il lui suffit d’exister dans un espace qui lui ressemble : feutré, sincère, infiniment cinématographique.

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