Victoria Wilmotte présente sa nouvelle collection « Concav », composée de pièces de mobilier et d’un miroir XL, qui inaugure son premier espace parisien, rue Madame, dans le 6e arrondissement.
Depuis plus de quinze ans, la designer française bâtit un univers singulier et hétéroclite. Celle qui va fêter ses quarante printemps en 2025, fille de l’architecte Jean-Michel Wilmotte, diplômée de l’école Camondo et du Royal College of Art en design, sous le professorat de Ron Arad, fait de ses créations de véritables pièces innovantes, esthétiques et même légèrement futuristes.
Victoria Wilmotte s’amuse toujours autant à expérimenter, transformer, souder, plier, scier, couper, peindre et peaufiner. Le minéral et l’acier font partie de ses matières de prédilection, quand les matériaux, les formes mécanistes et les procédés de production industriels et artisanaux restent son terrain de jeu fétiche.
Depuis lors, elle a multiplié les commandes pour des particuliers et conçu des collections pour des marques et des éditeurs (ClassiCon, Haviland, Daum, Theoreme Editions…). Dans l’intervalle, elle a lancé son studio hybride, VW Factory, entre showroom et atelier de fabrication, pour façonner des prototypes et des pièces autoéditées.
CONCAV », UNE NOUVELLE SENSIBILITÉ ARTISTIQUE
Aujourd’hui, cette créatrice et manufacturière dans l’âme ancre son expertise en inaugurant son premier espace parisien au 38, rue Madame, dans le 6e arrondissement. Pour l’occasion, elle présente sa nouvelle collection, « Concav », composée de pièces de mobilier et d’un miroir XL. Toujours dans un jeu de matières, de couleurs et de symétrie, devenu sa marque de fabrique, cette gamme d’objets du quotidien rend hommage à la sphère.
Les rondeurs s’invitent ainsi sur chaque modèle. Dévoilant une ligne graphique et sculpturale soigneusement dessinée, le tabouret, le miroir et les tables gigognes sont coupés, assemblés, peints à la main et fabriqués en acier thermolaqué. Il en va de même pour le verre, avec une finition laminée à la teinte agrume. Un joli travail autoédité donc, toujours fabriqué dans sa factory du 30, quai des Célestins dans le 4e arrondissement.
« Mes collections personnelles reposent sur un langage coloré et plus industriel », souligne-t-elle. Et on ne s’étonne guère à la vue de ces lignes droites, ces angles taillés, ces teintes contrastées et son jeu des pleins et des vides. Victoria Wilmotte continue ainsi d’offrir un regard personnel et minutieux qui ne cesse de renouveler les ambiances de l’univers domestique.
