Vincent Cassel, icône intemporelle du Calendrier Pirelli 2025

© Ethan James Green

Lundi soir, au cœur du Musée d’Histoire Naturelle de Londres, une effervescence particulière flottait dans l’air. Les lumières tamisées, les conversations feutrées, et puis cette révélation tant attendue : le Calendrier Pirelli 2025. Baptisé « Refresh and Reveal », ce nouvel opus porte la signature du photographe américain Ethan James Green, un artiste dont le regard capte à la fois l’intensité et la subtilité de ses sujets.

Et parmi ces visages, il y a Vincent Cassel. Oui, lui. Avec son charisme brut et cette aura presque magnétique qu’il traîne derrière lui, l’acteur français ne se contente pas de poser. Il raconte une histoire. Une histoire de force, de vulnérabilité et, surtout, de temps qui passe sans jamais éroder l’essentiel.

Une séance photo à Miami, entre ciel et eau

Vous imaginez Vincent Cassel sur une plage de Miami ? Pas forcément le premier décor auquel on penserait. Et pourtant, c’est là, sur les rives de Virginia Key Beach, que tout s’est joué. Sous un ciel incertain – un de ces moments où la pluie menace sans prévenir – Cassel s’est immergé dans une ambiance presque sauvage. L’eau, le sable, le vent… Tout semblait conspirer pour transformer cette séance en une sorte de danse entre l’homme et les éléments.

« Il y avait quelque chose de viscéral dans l’air ce jour-là », a confié Ethan James Green. Et on le ressent dans les clichés. Cassel, à 58 ans, n’essaie pas d’être quelqu’un d’autre. Il est simplement lui-même, avec ses rides, ses cicatrices, cette intensité qui ne s’invente pas.

© Ethan James Green

Pirelli, une tradition qui évolue

Quand on parle du Calendrier Pirelli, on pense tout de suite à ces grands noms de la photographie qui ont marqué les éditions passées : Richard Avedon, Peter Lindbergh, Annie Leibovitz… Chacun a apporté sa vision, son style. Et chaque année, ce calendrier devient bien plus qu’un objet collector. C’est une œuvre d’art, un témoin de son époque.

Pour cette édition, Green a voulu mêler modernité et héritage. Le casting est à l’image de cette démarche : éclectique, surprenant, captivant. Il y a des figures comme Hunter Schafer ou Simone Ashley, mais aussi des visages moins connus, chacun apportant sa propre lumière. Et puis, bien sûr, il y a Cassel, cet électron libre qui semble défier toutes les cases.

Vincent Cassel : un symbole de masculinité réinventée

Cassel, c’est un paradoxe ambulant. D’un côté, il incarne cette masculinité brute, presque instinctive. De l’autre, il y a une fragilité, une profondeur qui transparaît dans chacun de ses rôles – et dans chacun de ses portraits. Dans un monde où les stéréotypes de genre sont bousculés, où l’on cherche à redéfinir ce que signifie « être un homme », sa présence dans ce calendrier prend tout son sens.

Et puis, il y a cette idée qu’à 58 ans, on peut toujours être au sommet de son art, toujours captiver, inspirer. Cassel ne joue pas la carte de la jeunesse éternelle. Il assume son âge, son vécu, et c’est précisément ce qui le rend fascinant.

© Ethan James Green

« Refresh and Reveal » : une invitation à regarder autrement

Le titre de cette édition n’est pas un hasard. « Refresh and Reveal » invite à poser un nouveau regard sur la beauté, sur l’identité, sur le corps. Ethan James Green ne cherche pas à embellir ou à masquer. Il montre, tout simplement. Et c’est cette honnêteté qui rend ses photos si percutantes.

Alors, que retient-on de ce calendrier 2025 ? Beaucoup, sûrement. Des images qui restent en tête bien après qu’on les a vues. Une célébration de la diversité, de l’authenticité. Et Vincent Cassel, bien sûr, cet acteur qui, une fois de plus, réussit à captiver sans même sembler essayer.

Pour plus d’information consulter Le calendrier Pirelli 2025 

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