Cette série d’œuvres d’art de Jan van Schaik explore le langage géométrique subtil et codé de l’architecture par le biais des Lego, ce jouet pour enfants par excellence et universellement reconnaissable. « La première que j’ai créée a été faite par accident, comme un doodle en trois dimensions », explique l’artiste et architecte australien.


Lost Tablet Cyclops, Jan van Schaik 2021, powder-coated steel, rare earth magnets, found Lego, 19 x 25 x 4.8cm. Photographed in collaboration with Peter Bennetts. Three-quarter view
Aujourd’hui, sa collection compte près de cent sculptures, d’environ 19 centimètres de large, 24,5 de haut et 5 de profondeur. Elles adoptent toutes sortes de formes, de styles et d’esthétiques, comme des cathédrales, des arches, des machines mécaniques… « Chaque Lost Tablet est unique, et fabriquée à partir de Lego reconfigurés. Les résidus de colle, les marques de stylo, les marques de dents et autres détritus de l’ancienne utilisation des pièces ont été délibérément laissés en place sur chaque œuvre. »
Toutes sont fixées avec des aimants sur une base circulaire, conçue à partir d’acier Oregon, Bluestone ou enduit de poudre. Depuis toujours, Jan van Schaik s’intéresse à la manière dont les nouvelles constructions réutilisent les matériaux dans le paysage contemporain.
Grâce à cette série aux couleurs vibrantes, il tente de sonder les mystères de l’existence humaine et invite à la percevoir au-delà du support, avec un livre, des tirages, des NFT, des cartes postales et des timbres. Ses Lost Tablets ne cessent d’être présentées à travers le monde, comme à l’Alfa Gallery de Miami (2023) et à la galerie Leda en Nouvelle-Galles du Sud (2024).


Lost Tablet Waterwitch, Jan van Schaik 2021, powder-coated steel, rare earth magnets, found Lego, 19 x 24 x 4.8cm. Photographed in collaboration with Peter Bennetts. Three-quarter view


Lost Tablet Henry Edye, Jan van Schaik 2021, powder-coated steel, rare earth magnets, found Lego, 19 x 25 x 3cm. Photographed in collaboration with Peter Bennetts. Front view