Le 27 janvier 2025, sous les somptueux plafonds du Petit Palais à Paris, la maison Schiaparelli a lancé la Semaine de la Haute Couture avec éclat. Sa nouvelle collection, intitulée « Icare », a marqué les esprits. Imaginée par le directeur artistique Daniel Roseberry, elle revisite avec audace les codes classiques de la couture. Ce défilé allie des références mythologiques puissantes à une créativité contemporaine, tout en honorant l’héritage surréaliste de la maison.

Une inspiration mythologique audacieuse

La collection « Icare » s’inspire du célèbre mythe grec. Ce récit, symbole d’ambition et d’excès, reflète la quête de perfection propre à la haute couture. Les motifs solaires dorés, présents dans de nombreuses pièces, rappellent l’histoire tragique d’Icare, tombé en voulant toucher le soleil. Ces éléments visuels traduisent la dualité entre audace et prudence, au cœur de cette collection.

Des silhouettes sculpturales et des matériaux uniques

Les créations dévoilées étonnent par leur structure et leurs matériaux. Par exemple, une robe bustier aux hanches marquées, brodée de perles en trompe-l’œil, évoque le glamour des années 1920. Les corsets, agrémentés de rosettes en résine et de plumes sculpturales, mêlent tradition et modernité. Des rubans vintage des années 1930, dénichés chez des antiquaires, ont été transformés en broderies délicates, illustrant l’attention portée aux détails.

Une palette de couleurs élégante et moderne

La collection se distingue par une palette de couleurs raffinée. Le safran, le beige et le vert délavé dominent, apportant douceur et sophistication. Les tissus utilisés, comme le tulle, la dentelle Chantilly et le néoprène satiné, ajoutent une dimension onirique. Ces matériaux, associés à des broderies florales et des plumes légères, donnent vie à des créations à la fois intemporelles et innovantes.

Des célébrités sous le charme de Schiaparelli

Le défilé a attiré des personnalités influentes. Jennifer Lopez, vêtue d’un blazer brodé de pétales, et Zendaya, dans un ensemble noir sculptural, figuraient parmi les invités. Leur présence renforce l’attrait universel de Schiaparelli, une maison qui séduit stars et passionnés de mode.

Une réflexion sur l’ambition et la perfection

Daniel Roseberry décrit cette collection comme une exploration de l’ambition. À travers les créations, il illustre les risques liés à la quête de perfection. Cette thématique se traduit par un mélange équilibré entre tradition et innovation. Chaque pièce incarne un hommage au passé tout en regardant résolument vers l’avenir.

Des accessoires surréalistes, signature de la maison

Les accessoires jouent un rôle essentiel dans cette collection. Parmi eux, des minaudières argentées inspirées des étuis à cigarettes vintage, des bijoux sculpturaux et des broderies en trompe-l’œil. Ces éléments ajoutent une touche de fantaisie et renforcent l’esprit surréaliste cher à Elsa Schiaparelli.

Une mise en scène théâtrale

Le défilé a captivé par sa mise en scène poétique. Les mannequins, défilant dans une ambiance romantique, mettaient en valeur la grâce et l’élégance des créations. Une bande sonore mêlant classiques et morceaux contemporains a ajouté une touche d’émotion.

Avec « Icare », Schiaparelli démontre une nouvelle fois son rôle avant-gardiste dans l’univers de la haute couture. Ce défilé symbolise l’équilibre parfait entre héritage historique et innovation contemporaine. La maison prouve qu’elle peut continuer à surprendre, tout en restant fidèle à ses racines.

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