Le World Trade Center, Wall Street, le Chrysler Building, le Rockefeller Center, l’Empire State Building… C’est à une véritable géométrie du paysage urbain et à un pur jeu de lumière et de variations de gris que nous convie Simon Chaput.
Le chasseur d’images de 72 ans a démarré cette série au long cours en 1996, treize ans après avoir quitté la France pour New York au début des années 1980. « Ces photographies portent moins sur les bâtiments ou sur l‘architecture que sur la manière dont la lumière joue avec ces structures », explique-t-il. « J’utilise l’espace négatif pour vraiment suspendre les édifices et en faire ressortir l’essence. J’aime déstabiliser les spectateurs pour qu’ils soient obligés de regarder ces monuments reconnaissables d’une nouvelle manière. » Ce travail sur la ville qui ne dort jamais représente le point de départ de son style distinctif.
Depuis le début de sa carrière, Simon Chaput explore la beauté du monde à travers l’architecture, les individus, le corps féminin, la nature, tout en mettant en exergue les enjeux sociaux et environnementaux. Ses images saisissantes du World Trade Center sont devenues aussi emblématiques que celles des tours jumelles avant leur destruction. L’une d’entre elles a d’ailleurs été acquise par le Brooklyn Museum en 2006 pour son exposition collective Looking Back from Ground Zero. Avec le temps, cette série a gagné ses galons d’œuvre documentaire, en hommage et en mémoire.
New York 2, 4, 14, 26 et 29 – Les Twin Towers du World Trade Center
New York 8, 27 – Wall Street
New York 23 – autour du Chrysler Building
New York 16 – autour de l’Empire State Building
New York 42 – autour du Rockefeller Center
